Les études sur la vitamine B12

Quelques réflexions sur la vitamine B12, les compléments alimentaires et les études relatives à nos besoins en vitamines :

Quel crédit peut-on accorder aux études sur la vitamine B12 et aux études en général?

nefles abricots nectarines

Questions sur la B12, et les compléments en général…
Il me semble délicat d’avoir une opinion très arrêtée sur la question. Il y a beaucoup de paramètres en jeu et plusieurs questions se posent :

1 – Qui a déterminé le taux de B12 nécessaire dans le sang, et comment ?

2 – Un certain taux de B12 dans le sang garantit-il que les cellules sont pourvues en B12

– car au final c’est bien dans la cellule et non dans le sang que la vitamine est utilisée ?

3 – Dans quel état sont les personnes sur lesquelles les études ont été faites, et quelle est leur hygiène de vie ?

4 – Comment peut-on être sûr qu’un corps humain n’est pas capable de fabriquer de la B12 à partir d’autres éléments, de la même manière qu’il est capable de fabriquer du calcium à partir de la silice ou du magnésium ?

5 – Comment lire les études, et comment être sûr qu’on les lit de la bonne manière ?

6 – Comment être sûr que les compléments alimentaires n’ont pas d’effets secondaires indésirables ?

nectarines

Essayons d’approfondir un petit peu.

1 – Comment a été déterminé le taux de B12 nécessaire dans le sang et sur quel type de population ?

La plupart (pour ne pas dire toutes) des études sur les Apports Journaliers Recommandés (AJR) ont été réalisées avec des personnes pour lesquelles le mode de vie n’a pas été pris en compte. Il faut tout de même être conscient que les personnes qui se prêtent à ce genre d’étude sont rémunérées et donc le font pour gagner de l’argent, ce qui est tout à fait normal car personne n’est motivé pour jouer gratuitement avec sa santé. Et donc ce sont souvent des personnes assez « défavorisées » et qui ont souvent une hygiène de vie pas vraiment excellente.
Pour la détermination des AJR, on prend un groupe de cobayes pour lesquels on baisse régulièrement l’apport en telle ou telle vitamine jusqu’à apparition des symptômes de carence. La méthode n’est pas inintéressante mais ne prend pas en compte tous les facteurs pouvant intervenir dans les processus corporels. Et le facteur fondamental est : quel est l’état de santé et l’état des organes du cobaye ?
Si la personne est dans un état de déminéralisation avancée, par exemple, tous les processus internes sont perturbés et ne fonctionnent pas correctement.

2– Avoir de la B12 dans le sang prouve-t-il qu’on en a dans la cellule?

On peut très bien avoir de la B12 dans le sang mais qui ne passe pas jusqu’à cellule. L’accès à la cellule peut être bloqué, par exemple, par un durcissement des artères du au sel, ou bien par une pellicule de graisses non assimilées entourant les artères et les cellules.

3– Dire omnivore/végétarien/végan suffit-il à classer les personnes?

C’est pour moi un trop vague. Il y a des omnivores en plus ou moins bon état, et des végans en plus ou moins bon état. Quels étaient et comment étaient les végans pris pour ces études ? Des végans qui vivent en ville, passent leur journée devant l’ordinateur, ne font jamais de sport et se nourrissent de hamburgers au tofou n’auront pas beaucoup de points communs au niveau santé avec un végan qui vit à la campagne, passe ses journées à bouger, construire, cultiver, fait du yoga et mange essentiellement des fruits et légumes crus (riches en vitamines, donc).

4 – Les transmutations biologiques ont été mises en évidence par Louis Kervran

C’est un chercheur Français qui s’est aperçu dans les années 1940/1950 que certains éléments pouvaient être fabriqués par un être vivant, y compris humains, à partir d’autres éléments.( A la découverte des transmutations biologiques Corentin-Louis Kervran , et aussi http://www.claudegagnon.net/Kervran/AlchimieKervrantexte.pdf ).
Le fait que le calcium pouvait être obtenu à partir du silicium ou du magnésium était passé complètement inaperçu jusqu’à ce que Kervran le mette en évidence dans les années 1940/1950.
Qui peut certifier que la transmutation du cobalt en B12 n’est pas possible par un système corporel et une flore intestinale en bon état ?

5 – On peut lire les études de plusieurs manières.


Plus l’étude est réalisée sur un nombre important de sujets, plus les résultats peuvent s’extrapoler à une population plus importante avec moins de marge d’erreur.
A l’extrême une étude qui serait réalisée sur 2 personnes dont une aurait un bouton sur le nez pourrait conclure que 50% des humains ont un bouton sur le nez…
Donc, par exemple, une des études que j’ai vue a été faite sur 29 vegans et 79 omnivores. Nous avons déjà une marge d’extrapolation différente. Et, encore une fois, d’où venaient les végans en question ?
Ensuite si on lit que 11% des omnivores et 92% des vegans étaient déficient en B12, la réaction immédiate est : « Wow, 92%, mais c’est énorme !!! ». Et bien sûr c’est un pourcentage important.
Mais, d’une part il y a tout de même 8% qui ne sont pas en déficience et donc qu’il n’y a pas une relation directe de cause à effet entre être végan et manquer de B12 (en gardant toutefois en tête les point 1 et 2), et d’autre part si on extrapole les 11% d’omnivores déficients à l’échelle de la France ça nous fait tout de même près de 15 millions d’omnivores déficients.
Et là c’est tout de même énorme. Il me semble donc hasardeux, à partir de là, de dire que si on ne consomme pas de produits animaux on est obligé de complémenter (puisqu’on peut prendre des produits animaux et être tout de même carencé en B12).

6 – L’innocuité des compléments alimentaires sur le long terme n’est pas prouvée.

Premièrement, même s’il s’agît d’une vitamine naturelle extraite de végétaux ou animaux, une fois extraite elle n’est plus dans son état naturel, alliée à d’autres éléments pouvant permettre une assimilation optimale.
Et donc comment savoir si, sur le long terme, une prise régulière de vitamines dans un état « non naturel » ne va pas provoquer des désordres à un autre endroit ?
Et, deuxièmement, la disparition d’un symptôme ne prouve pas qu’il n’y a pas d’effets secondaires. Si on prend du café, comme je l’ai déjà dit, le symptôme « fatigue » disparait et tout peut sembler bien…
Et aussi la fonction crée l’organe et un muscle inutilisé pendant un certain temps va finir par s’atrophier. On peut imaginer qu’un estomac à qui on fournirait systématiquement de l’extérieur, à chaque digestion, les sucs digestifs nécessaire perdrait peu à peu la capacité de les fabriquer, nécessitant, à partir de là, une prise à vie de sucs digestifs.
Il me semble plus intéressant de se poser la question : « Pourquoi y-a-t-il un disfonctionnement dans mon système ? » … et de le remettre en état plutôt que d’utiliser des béquilles.

nefles

Désolé d’avoir été un peu long. J’ai essayé d’abréger le plus possible mais le sujet est complexe et nécessite d’être abordé de plusieurs angles.
Je suis très intéressé par tes commentaires et tes questions. Tu peux les laisser au-dessous de l’article.
Et merci de me dire si tu aimes … ou pas.


Avec toute mon amitié
Nat’

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3 réflexions sur « Les études sur la vitamine B12 »

  1. Nat' El Zéar

    Jan 04/10/2014 à 20:39

    Bon, ce n’est facile pour moi de parler de ce sujet en détail en Français et en plus d’en écrire, mais je vais essayer d’ajouter quelque mots de on expérience.

    D’abord, moi aussi, je ne donnes pas beaucoup de valeur aux quantités de nutriments qui on doit avoir dans le sang ou dans le corps en général. J’ai commencé mon régime de fruit avec l’intention que c’est une expérience et que je doit bien écouter et regarder mon corps. J’ai pensé que si je mange le plus naturelle, la nourriture directement du jardin ou de l’arbre, pas traiter avec des pesticides ça peut être possible que je reçois assez de B12 que je peux assimiler.

    J’ai remarque un jour des symptômes lesquelles j’ai attribué au manque de B12. J’ai pris des comprimés et les symptômes sont perdues mais revenues après j’ai arrêté de supplémenter.

    Cette situation m’est arrivée après presque trois ans de ne manger que fruits et salades, mais ce ne sont pas été de produits cultiver par moi même mais acheter.

    Je voyage encore avec une petite bouteille des comprimés Methyl B12 et j’en prends une de temps en temps si je remarque un besoin, mais j’ai découvert que ce n’est pas nécessaire pendant je suis á Flores de Vida par exemple ou on mange très sauvage 😀 Des fruits, légumes et salades directement de la nature, pas lavés, souvent déjà tombé au sol, goûté par des animaux.

    Répondre
  2. Joseph

    Joseph 22/10/2014 à 17:37
    (Un commentaire de Joseph que j’ai exporté de « Réveille ton corps »).

    J’ai essayé différentes marques de vit. B12 (sans savoir si j’en manquait vraiment) et chaque fois j’ai eu des réactions secondaires les jours suivants allant de l’insomnie, des tremblements nerveux et de la déprime. Il fallait plus d’une semaine pour m’en remettre jusqu’à ce que je lise le prospectus dans la boite et me rendre à l’évidence que je m’empoisonnais. Comme son nom scientifique l’indique « cyano-cobalamine » elle est produite par les laboratoires d’une manière totalement chimique par les réactions du cyanure et du cobalt d’où les graves effets secondaires pouvant aller jusqu’au coma (choc anaphylactique). Comme le disent les Hygiénistes « Le remède s’avère plus dangereux que la maladie ». Je me suis renseigné dans une boutique végane pour savoir s’il existait une production naturelle et l’on m’a répondu ceci ; « on peut toujours rêvé, elles sont toutes synthétiques ».
    Extrait du prospectus :
    Posologie VITAMINE B12 GERDA 1 000 µg Solution injectable IM et buvable Boîte de 6 Ampoules de 4 ml – Voie injectable intramusculaire : Déficits en vitamine B12 dus à un défaut d’absorption . Traitement d’attaque : 1 mg (une ampoule) par jour ou trois fois par semaine en IM, soit 10 mg (10 ampoules) au total. . Traitement d’entretien : 1 mg (une ampoule) en IM par mois. – Voie orale : Anémie par carence d’apport alimentaire en vitamine B12 chez les végétaliens stricts.
    Contre indications – Antécédents d’allergie aux cobalamines (vitamine B12 et substances apparentées). – Tumeur maligne : en raison de l’action de la vitamine B12 sur la croissance des tissus à taux de multiplication cellulaire élevé, le risque de poussée évolutive doit être pris en compte.
    Effets indésirables Vitamine B12 Gerda : – Réactions allergiques : prurit, urticaire, eczéma, érythème, oedème pouvant être sévère : choc anaphylactique, nécrose cutanée ou oedème de Quincke. – Risque d’acné. – Possibilité de douleur au point d’injection. – Coloration rouge des urines (correspondant à l’élimination urinaire de la vitamine B12).

    Répondre
    1. Nat' El Zéar

      Merci Joseph pour ce commentaire … qui apporte de l’eau à mon moulin. En effet, dés qu’on commence à prendre des produits non-naturels, on ne peut pas prévoir les effets secondaire à moyen ou long terme.
      Il convient à mon sens d’être très prudent avec ça.

      Répondre

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